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Le sommeil est-il vraiment récupérateur ? Ce que dit la science

18 septembre 2025

2 min de lecture

On dit souvent qu’il faut “bien dormir pour récupérer”. Mais que signifie vraiment ce terme ?
La récupération est-elle totale, partielle, physique, cognitive, émotionnelle ? Est-ce valable pour tous ? Pour chaque type de sommeil ? La science s’est penchée sur la question — et ses réponses sont plus nuancées qu’il n’y paraît.

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En France, 1 adulte sur 3 souffre de troubles du sommeil (Santé publique France, 2023).
Et plus de 50 % des Français disent ne pas se sentir reposés au réveil, selon l’enquête Coviprev.

Le sommeil n’est pas une pause, c’est un travail

Contrairement à ce qu’on imagine, le sommeil n’est pas un état passif.
Le cerveau continue à trier, renforcer, réparer. Il consolide les apprentissages, régule les hormones, et draine les toxines cérébrales via le système glymphatique. C’est la phase de sommeil profond (ou N3) qui est la plus “récupératrice” sur le plan physique.

Selon une étude de l’université de Rochester (Xie et al., Science, 2013), “le débit du liquide cérébrospinal double pendant le sommeil profond”, favorisant l’élimination des déchets métaboliques accumulés en journée.


Récupérer, oui… mais quoi exactement ?

Le sommeil réparateur ne couvre pas tous les besoins de l’organisme de la même façon :

Le sommeil lent profond (premières heures de la nuit) est essentiel à la restauration physique : muscles, système immunitaire, métabolisme.

Le sommeil paradoxal (en fin de nuit) joue un rôle clé dans la régulation émotionnelle et la mémoire à long terme.

Les micro-éveils nocturnes ne sont pas forcément pathologiques, sauf s’ils empêchent le retour rapide aux cycles suivants.

On ne récupère donc pas de la même façon selon le moment où l’on dort, ni selon la qualité du cycle.

Ce que disent les experts

D’après le Dr Joëlle Adrien, neurobiologiste et directrice de recherche à l’Inserm :

“Le sommeil réparateur n’est pas une durée fixe, mais un équilibre fragile entre les différents stades. Ce n’est pas en dormant longtemps qu’on récupère mieux, c’est en dormant bien.”

Cela explique pourquoi une nuit longue mais fractionnée peut laisser une sensation de fatigue, alors qu’une nuit plus courte mais stable peut être bien plus régénérante.

Peut-on rattraper une mauvaise nuit ?

Partiellement, oui. Une sieste de 20 à 30 minutes peut restaurer certaines fonctions cognitives altérées par le manque de sommeil.
Mais on ne récupère pas “heure pour heure” : plusieurs nuits seront nécessaires pour rétablir un équilibre complet, surtout en cas de dette chronique.

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