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Comment créer une bonne routine de sommeil à la rentrée ?

11 septembre 2025

4 min de lecture

Une rentrée, c’est plus qu’un agenda neuf. C’est une transition silencieuse, parfois un peu brutale, entre les jours d’été et le rythme retrouvé. On range les valises, on reprend les horaires, on tente de remettre de l’ordre dans les priorités.

Et si c’était aussi le moment de repenser ses soirées ?

À force de se coucher “quand on peut” ou “quand on a fini”, beaucoup d’adultes oublient que le sommeil n’arrive pas sur commande. Il s’invite, à condition qu’on le prépare. C’est là qu’intervient la routine de sommeil : non pas un enchaînement rigide de tâches à cocher, mais un cadre rassurant, sensoriel, qui signale au corps qu’il peut doucement lâcher prise.

Pourquoi instaurer une routine de sommeil à l’âge adulte ?

Ce qu’on fait dans l’heure qui précède le coucher a un impact direct sur la qualité de notre nuit.
Pas besoin d’être insomniaque pour s’en rendre compte : un dîner trop copieux, une série trop stimulante ou une charge mentale trop lourde peuvent suffire à décaler l’endormissement, voire à fragmenter le sommeil.

Chez l’enfant, on parle volontiers de rituels du coucher.
Mais chez l’adulte, la routine est souvent reléguée au second plan, comme si elle était accessoire. Pourtant, le cerveau a besoin de constance et de signaux répétés pour enclencher ses mécanismes de ralentissement. Une routine bien pensée peut ainsi :

  • faciliter l’endormissement naturel (sans somnifères),
  • réduire le stress de la journée,
  • améliorer la régularité du sommeil profond,
  • restaurer un sentiment de contrôle sur ses nuits.

Et en septembre, alors que le corps doit se réadapter à des horaires fixes, la routine devient une alliée précieuse.

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Le saviez-vous ?
Selon Santé Publique France, plus de 30 % des adultes souffrent de troubles du sommeil, et près de la moitié se sentent fatigués dès le réveil. Une routine adaptée peut réduire ces troubles de manière significative.

Les piliers d’une bonne routine : calme, constance et plaisir

Il n’y a pas de routine universelle. Mais quelques principes simples peuvent faire toute la différence.

Des horaires réguliers : se coucher et se lever à peu près à la même heure chaque jour (même le week-end) permet d’ancrer un rythme circadien stable.

Un sas de décompression : entre la dernière activité de la journée et le moment du coucher, prévoir 30 à 60 minutes de calme. Cela peut passer par une lecture, des étirements, une douche tiède, ou simplement le silence.

Un environnement tamisé : lumière douce, bruit réduit, température fraîche. La baisse de lumière signale à l’organisme qu’il est temps de produire de la mélatonine, l’hormone du sommeil.

Quelques repères sensoriels à privilégier :

– Lumière chaude, douce, non directionnelle
– Draps en coton bio ou lin lavé : doux et respirants
– Couleurs neutres et apaisantes (beige, crème, sauge…)
– Diffuseur ou brume d’oreiller aux huiles essentielles douces (lavande, néroli, camomille)

Des matières réconfortantes : literie douce, linge naturel, odeurs apaisantes… Ce sont des repères sensoriels que le corps associera peu à peu au repos.

Des limites claires : éviter les écrans, les tâches stimulantes, les repas trop lourds ou l’alcool, au moins une heure avant d’aller dormir.

Créer une ambiance propice au lâcher-prise

Le sommeil ne se déclenche pas uniquement dans la tête.
Il a besoin d’un contexte, d’un lieu, d’un décor.

La chambre joue un rôle central. Elle doit être perçue comme un refuge, non comme un lieu d’activité. Si elle est surchargée, encombrée, utilisée comme bureau ou salle de sport, le cerveau associera l’espace à la tension, non à l’apaisement.

Voici quelques clés simples :

  • désencombrer visuellement la pièce (et mentalement, par la même occasion),
  • choisir des objets qui apaisent : rideaux naturels, lampe douce, coussin rassurant,
  • ventiler régulièrement : un air frais, légèrement frais, facilite l’endormissement.

Ce sont souvent des détails concrets (matière d’un drap, intensité d’une ampoule, texture d’un plaid) qui enclenchent le relâchement.

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L’idée Kipli
Et si le confort visuel faisait partie du sommeil ? Une chambre épurée, un lit en bois massif, un matelas qui respire : autant d’éléments concrets qui influencent la qualité de vos nuits.

Et si on faisait de la routine un moment à soi ?

Plutôt que de chercher une routine “idéale”, il peut être plus utile de composer un rituel personnel, souple, qui fasse du bien — même s’il ne coche pas toutes les cases.

Voici quelques idées à piocher :

  • noter trois choses positives dans un carnet,
  • écouter une playlist lente ou des sons de la nature,
  • masser ses mains ou ses pieds avec une huile végétale,
  • pratiquer trois grandes respirations lentes avant d’éteindre la lumière.

L’enjeu n’est pas de bien dormir à tout prix, mais de se reconnecter à soi-même en douceur. De transformer le coucher en un instant intime, réconfortant, presque rituel.

Rentrer dans la nuit avec douceur

En cette période de rentrée, on pense à structurer ses journées, planifier ses rendez-vous, tenir ses résolutions. Et si le vrai défi, c’était aussi de soigner ses soirées ?

Mettre en place une routine de sommeil, c’est comme préparer un terrain fertile. On n’y force pas le sommeil, mais on l’invite à revenir — tranquillement, naturellement.

Et parfois, une lumière plus douce, un matelas plus sain, ou un linge de lit plus enveloppant peut suffire à changer la manière dont on accueille la nuit.

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