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Retour
Une rentrée, c’est plus qu’un agenda neuf. C’est une transition silencieuse, parfois un peu brutale, entre les jours d’été et le rythme retrouvé. On range les valises, on reprend les horaires, on tente de remettre de l’ordre dans les priorités.
Et si c’était aussi le moment de repenser ses soirées ?
À force de se coucher “quand on peut” ou “quand on a fini”, beaucoup d’adultes oublient que le sommeil n’arrive pas sur commande. Il s’invite, à condition qu’on le prépare. C’est là qu’intervient la routine de sommeil : non pas un enchaînement rigide de tâches à cocher, mais un cadre rassurant, sensoriel, qui signale au corps qu’il peut doucement lâcher prise.
Ce qu’on fait dans l’heure qui précède le coucher a un impact direct sur la qualité de notre nuit.
Pas besoin d’être insomniaque pour s’en rendre compte : un dîner trop copieux, une série trop stimulante ou une charge mentale trop lourde peuvent suffire à décaler l’endormissement, voire à fragmenter le sommeil.
Chez l’enfant, on parle volontiers de rituels du coucher.
Mais chez l’adulte, la routine est souvent reléguée au second plan, comme si elle était accessoire. Pourtant, le cerveau a besoin de constance et de signaux répétés pour enclencher ses mécanismes de ralentissement. Une routine bien pensée peut ainsi :
Et en septembre, alors que le corps doit se réadapter à des horaires fixes, la routine devient une alliée précieuse.
Il n’y a pas de routine universelle. Mais quelques principes simples peuvent faire toute la différence.
Des horaires réguliers : se coucher et se lever à peu près à la même heure chaque jour (même le week-end) permet d’ancrer un rythme circadien stable.
Un sas de décompression : entre la dernière activité de la journée et le moment du coucher, prévoir 30 à 60 minutes de calme. Cela peut passer par une lecture, des étirements, une douche tiède, ou simplement le silence.
Un environnement tamisé : lumière douce, bruit réduit, température fraîche. La baisse de lumière signale à l’organisme qu’il est temps de produire de la mélatonine, l’hormone du sommeil.
– Lumière chaude, douce, non directionnelle
– Draps en coton bio ou lin lavé : doux et respirants
– Couleurs neutres et apaisantes (beige, crème, sauge…)
– Diffuseur ou brume d’oreiller aux huiles essentielles douces (lavande, néroli, camomille)
Des matières réconfortantes : literie douce, linge naturel, odeurs apaisantes… Ce sont des repères sensoriels que le corps associera peu à peu au repos.
Des limites claires : éviter les écrans, les tâches stimulantes, les repas trop lourds ou l’alcool, au moins une heure avant d’aller dormir.
Le sommeil ne se déclenche pas uniquement dans la tête.
Il a besoin d’un contexte, d’un lieu, d’un décor.
La chambre joue un rôle central. Elle doit être perçue comme un refuge, non comme un lieu d’activité. Si elle est surchargée, encombrée, utilisée comme bureau ou salle de sport, le cerveau associera l’espace à la tension, non à l’apaisement.
Voici quelques clés simples :
Ce sont souvent des détails concrets (matière d’un drap, intensité d’une ampoule, texture d’un plaid) qui enclenchent le relâchement.
Plutôt que de chercher une routine “idéale”, il peut être plus utile de composer un rituel personnel, souple, qui fasse du bien — même s’il ne coche pas toutes les cases.
Voici quelques idées à piocher :
L’enjeu n’est pas de bien dormir à tout prix, mais de se reconnecter à soi-même en douceur. De transformer le coucher en un instant intime, réconfortant, presque rituel.
En cette période de rentrée, on pense à structurer ses journées, planifier ses rendez-vous, tenir ses résolutions. Et si le vrai défi, c’était aussi de soigner ses soirées ?
Mettre en place une routine de sommeil, c’est comme préparer un terrain fertile. On n’y force pas le sommeil, mais on l’invite à revenir — tranquillement, naturellement.
Et parfois, une lumière plus douce, un matelas plus sain, ou un linge de lit plus enveloppant peut suffire à changer la manière dont on accueille la nuit.