Retour
Le réchauffement climatique n’est plus un fait sur lequel on peut avoir des doutes, il est véritablement à l'œuvre. En cause : de nombreux gaz à effets de serre, qui ont un impact direct sur la hausse des températures. Conscients que les activités humaines sont responsables de nombreuses émissions de gaz à effet de serre, nous avons souhaité prendre les choses en main chez Kipli. Regarder de plus près ce que nous pouvions améliorer. Aller plus loin dans notre démarche responsable. Pour cela nous avons réalisé notre Bilan Carbone en essayant d’être les plus précis possible. Oui, on a plutôt l’habitude de faire les choses dans la dentelle.
Quand on parle de réchauffement climatique, de quel phénomène parle-t-on exactement ? Explications. Il faut savoir que le soleil est la principale source de chaleur du système terrestre.Quant aux gaz à effet de serre (GES) présents dans l’atmosphère, ils jouent un rôle primordial dans la régulation du climat. Sans gaz à effet de serre, la température moyenne sur Terre serait de -18°C au lieu de +15°C actuellement et la vie ne serait tout simplement pas apparue sur Terre.
Depuis le XIXe siècle et la révolution industrielle, les activités anthropiques ont considérablement augmenté la quantité de gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère. Des gaz qui ont une durée de vie relativement longue dans l’atmosphère (plus de 100 ans pour le CO2). L’équilibre du système terrestre en est perturbé et la surface terrestre... se réchauffe. Ce phénomène n’est pas anodin car chaque année, nous battons des records de chaleur.
Partant de ce constat, le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) nous alerte : pour espérer conserver un système Terre favorable à la vie, il faut contenir l’augmentation de la température moyenne terrestre en dessous de +2°C par rapport au niveau préindustriel d’ici à 2050, puis tendre vers la neutralité carbone à la fin du siècle. Les États signataires de l’Accords de Paris, dont la France, s’y sont engagés.Les effets du changement climatique se font déjà ressentir (canicules, élévation du niveau de la mer, sécheresses, inondations plus fréquentes, cyclones plus intenses, incendies plus dévastateurs et plus fréquents…).Il convient donc de se mobiliser et d’agir car nous sommes tous concernés !
Il y en a 5. Il s’agit principalement de la vapeur d’eau (H2O), du dioxyde de carbone (CO2), du méthane (CH4), du protoxyde d’azote (N2O), de l’ozone (O3).
Les différents gaz à effet de serre (GES) se distinguent entre autres par la quantité d’énergie qu’ils sont capables d’absorber et par leur « durée de vie » dans l’atmosphère. L’ « équivalent CO2 » (eq CO2 ou CO2 eq.q en anglais) est une unité créée par le GIEC pour comparer les impacts de ces différents GES en matière de réchauffement climatique et pouvoir cumuler leurs émissions. C’est en l’occurrence l’unité que nous avons utilisée dans notre Bilan Carbone.
Aujourd’hui, la Chine est le plus gros émetteur de gaz à effet de serre, devant les Etats-Unis et l’Inde.
A l’échelle mondiale, même s’il y a des différences en fonction des régions, certains secteurs émettent bien plus de CO2 que d’autres. C’est notamment le cas de la production d’électricité et des transports, ainsi que de l'industrie et la construction, ici en particulier pour la Chine.
La France s'était engagée, avec la première Stratégie Nationale Bas-Carbone adoptée en 2015, à diviser par 4 ses émissions GES à l'horizon 2050 par rapport à 1990.Depuis, le Plan Climat a fixé de nouveaux objectifs plus ambitieux pour le pays, dont l’atteinte de la neutralité carbone à l’horizon 2050. Cet objectif est désormais inscrit dans la loi.Si vous vous demandez ce qu’est la neutralité carbone, elle est définie par la loi énergie-climat comme « un équilibre, sur le territoire national, entre les émissions anthropiques par les sources et les absorptions anthropiques par les puits de gaz à effet de serre ». En France, atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 implique une division par 6 des émissions de gaz à effet de serre sur son territoire par rapport à 1990 ! Aujourd’hui, l’empreinte carbone des Français est environ de 11,2 tonnes équivalent CO2 (t CO2 éq) par habitant. Elle comptabilise les gaz à effet de serre (GES) induits par la consommation des Français, en tenant compte des émissions associées à la production des biens et services importés. Si le niveau d’émission de GES de l’empreinte carbone par personne reste relativement stable depuis 1995, il demeure incompatible avec les objectifs de l’Accord de Paris (COP 21) et un réchauffement limité à + 2 °C en 2100.
(Source : Ministère de la Transition écologique)
Pourquoi a-t-on fait un Bilan Carbone ? Vous comprenez sûrement pourquoi il nous a tenu à cœur de réaliser ce Bilan Carbone. Armé de toutes ces informations et forts de nos valeurs, cela s’est imposé comme une évidence. Nous sommes en effet engagés pour l’environnement et nous tenons à faire preuve de transparence auprès de nos clients. Aujourd’hui, seules les entreprises de plus de 500 salariés sont obligées de réaliser un bilan de gaz à effet de serre ou Bilan carbone. Nous nous situons bien en-dessous de l’effectif avec 20 collaborateurs (enthousiastes), mais nous avions envie d’aller plus loin dans notre démarche responsable et partager cela avec vous.
En résumé :
Ce que l’on peut en dire : L’empreinte carbone due au fonctionnement de Kipli est très basse. Cela est dû à notre politique interne qui favorise l’utilisation des transports communs et le vélo. L’intégralité de nos locaux est également alimentée en énergie “verte”. Par ailleurs, dans la mesure du possible, le matériel que nous utilisons provient du marché de l’occasion. Nos ordinateurs, par exemple, sont tous reconditionnés !
La distribution des produits dans le cadre de son activité de ventes pèse 97% de l’empreinte carbone de Kipli ce qui représente environ 1410 tonnes de CO2 eq.
- L'empreinte carbone du Matelas Kipli pour un matelas 140x190 (230 Kg CO2 eq.) = Un aller-retour Paris Munich en avion (source Ademe).
Le processus d’extraction des matières représente 76% des émissions. L'acheminement des matériaux jusqu’à notre usine de production représente 6% des émissions. La production d’un matelas représente 12% de nos émissions. Sa distribution représente 2% des émissions. Son utilisation n’émet aucune émission. La fin de vie représente 4% des émissions.
Malgré un poids de 47 Kg supérieur à la moyenne du marché (28 Kg pour un matelas mousse à ressort, 34 Kg pour un matelas en mousse), le processus de production du matelas Kipli en latex naturel est en moyenne :
- L’empreinte carbone de l’oreiller Kipli = 13 kg CO2 eq. représente environ 60 km en voiture thermique. Pour un oreiller (hors Italie et Espagne).
Le processus d’extraction des matières représente 77% des émissions. L'acheminement des matériaux jusqu’à notre usine de production représente 5% des émissions. La production d’un oreiller représente 13% des émissions. La distribution d’un oreiller représente 2% des émissions. L’utilisation de l’oreiller représente 1% des émissions. La fin de vie représente 3% des émissions.
🎯 Principaux axes d’amélioration de l’oreiller. L’extraction des matériaux représentant le principal poste d’émission, deux voies sont à privilégier
- L’empreinte carbone de la couette Kipli, pour une Couette 240x220 est de 44 Kg CO2 eq.
Le processus d’extraction des matières représente 80% des émissions. L'acheminement des matériaux jusqu’à notre usine de production représente 2% des émissions. La production d’une couette représente 12% de nos émissions.Sa distribution représente 1% des émissions. Son utilisation représente 2% des émissions essentiellement dues à son entretien. La fin de vie représente 2% des émissions.
🎯 Principaux axes d’amélioration de la couette Kipli. L’extraction des matériaux représentant le principal poste d’émission, une des pistes à privilégier afin de réduire son coût CO2 eq est l'utilisation de coton recyclé
- L'empreinte carbone du Lit Picardie Kipli
Le lit Picardie est composé de bois massif d’hêtre issu des forêts gérées durablement (PEFC), de visserie et d’un protecteur pour meubles à base d’huiles et cires naturelles. Sa composition en bois massif assure une solidité et une durabilité ce qui permet de garantir le lit à 5 ans au lieu des 2 ans habituellement d’usage. Le processus d’extraction des matières représente entre 65% des émissions. L'acheminement des matériaux jusqu’à notre usine de production représente 3% des émissions. La production d’un lit Normandie représente 4% des émissions. Sa distribution représente 9% des émissions. Son utilisation n’émet aucune émission.La fin de vie représente 19% des émissions.
🎯 Principaux axes d’amélioration du lit Picardie. La proximité entre les forêts françaises d’où sont issus le bois et notre usine de production permet d’obtenir un coût d’acheminement des matières premières faible.L’extraction des matériaux et la fin de vie du produit représentent les deux principaux postes d’émission. La présence de visserie à là encore un fort impact sur le résultat.Plusieurs pistes sont à privilégier afin de réduire le coût CO2 eq. de notre lit Picardie :
Nous espérons que cet article vous a plu,
Naturellement,
L'équipe Kipli
(2021-05-13)