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15 janvier 2024
Le linge de maison n’est pas le premier élément qui vient à l'esprit lorsque l’on pense déco, design, confort, bien-être, etc. Pourtant, à bien y réfléchir, il contribue à améliorer l’intérieur d’une habitation en tout point. Que ce soit la matière utilisée, la couleur ou les motifs, les dimensions ou encore le toucher procuré par les fibres de tissu, tout contribue à la qualité finale des produits retenus.
Mais, là encore, la qualité peut varier et il faut savoir comment la reconnaître. Car, savoir bien choisir son linge de maison, c’est aussi savoir choisir un niveau de qualité. Matières utilisées, tissage, confort, goûts personnels, certifications : voici nos conseils pour choisir du linge de maison de qualité.
Il s’agit de tous les linges ou textiles qui peuvent se retrouver dans une maison. Le choix est grand et nous ne pourrons pas tous les nommer, car certains sont anecdotiques (chiffons du garage, mouchoirs en tissu, serpillière, etc.).
Mais, des familles peuvent être identifiées assez simplement :
Chaque famille de tissu énoncée ci-dessus possède ses utilités propres et de cela dépendront également les matières utilisées, la douceur du produit et de sa fibre, l’épaisseur de ses fils, etc.
La matière utilisée est primordiale selon les tissus du linge en question. Elle va permettre de mieux destiner l’objet pour sa fonction. Toutefois, des niveaux différents de qualité peuvent s’opérer dans chaque matière.
Les fibres de coton sont les plus utilisées pour le linge de maison, le linge de lit par exemple. Mais, il faut savoir que tous les cotons ne sont pas aussi qualitatifs les uns que les autres. Mieux vaut choisir un linge 100 % coton, naturel et certifié par des organismes.
Ceci est valable pour les draps, la housse de couette ainsi que les taies d’oreillers. Lorsque le linge est au contact du corps, sa qualité est d’autant plus importante.
Le coton est un maître incontesté du linge de maison. Mais, d’autres fibres végétales viennent étoffer l’offre de ce marché pluriel :
Les fibres végétales permettent d’effectuer un tissage de qualité. Il n’y a pas vraiment de mauvaise matière, mais chacune a une destination propre avec des caractéristiques uniques.
La qualité dépend donc de chaque matière et du mode de tissage. Par exemple, la soie est réputée pour sa douceur. Mais, un tissu de soie (drap, housse de couette, drap-housse, taies d’oreillers) qui n’est pas suffisamment tissé (nombre de fils) deviendra rêche et cassant assez rapidement.
Des mélanges de polyester peuvent se faire avec le coton. Les fibres de polyester permettent de diminuer la déformation du linge au lavage et au séchage tout en garantissant un tissu respirant grâce au coton.
Plus le mélange contiendra une grande proportion de fibres naturelles (coton) et plus il sera qualitatif, mais un tissu 100 % coton impose d’autres règles importantes (lavage à eau froide, séchage long et souple, etc.). Il serait dommage que, à la suite d’un lavage trop chaud pour un tel tissu 100 % coton, la couette de lit ne rentre plus dans sa housse ou l’oreiller dans sa taie.
Le mélange avec les fibres synthétiques apporte donc des avantages différents aux draps, tissus, etc. Cela permet d’influer sur la qualité d’entretien du linge par exemple, mais au détriment du seul confort direct et de l'aspect environnemental.
La densité d’un tissu (nombre de fils par cm/²) s’appelle la contexture du tissu. Cela modifie le toucher, l’aspect (plus ou moins satiné) ainsi que la durée dans le temps et la résistance :
Selon le nombre de fils que l’on peut compter dans la longueur d’un tissu (fils en chaîne) ainsi que dans sa largeur (trame), on peut déterminer un niveau de qualité différent. De manière générale, plus on compte de fils au cm² et plus le linge est réputé qualitatif. Toutefois, il faut aussi tenir compte de la nature des fibres pour évaluer cette qualité. Cela joue également sur la sensation d’épaisseur du tissu et son aspect soyeux.
Par exemple, pour le linge de maison en coton, on distingue :
Comme pour tout marché, celui du linge de maison possède des repères. Il est balisé grâce à des labels qui peuvent attester que le produit distribué répond à un ensemble de contraintes qualitatives :
À cet effet, des labels ont été mis en place. Le niveau de qualité d’un tissu peut aussi dépendre des attentes du consommateur. Par exemple, s'il désire impérativement un tissu en coton issu d’une filière écoresponsable, un label Oeko-Tex pourra lui confirmer que son exigence de qualité est respectée.
Nous venons de voir comment déterminer la qualité du linge de maison grâce à des facteurs objectifs et quantifiables. Mais, cela ne fait pas tout. La sensibilité de chacun est à prendre en compte. Peut-être que des facteurs moins objectifs sont également à considérer :
Ce sont donc plusieurs critères qui doivent être définis pour que l’utilisateur puisse trouver le confort qui lui correspond.
Nous l’avons vu : trouver la bonne qualité du linge de maison n’est pas toujours une question simple. La qualité, c’est la conjugaison de critères objectifs avec des besoins réels, mais aussi la prise en compte des souhaits subjectifs des utilisateurs.
Pour bien choisir son linge de literie par exemple (housse de couette, drap-housse, drap plat, taies d’oreillers, etc.), il faut non seulement regarder les caractéristiques du tissu (contexture et matériaux), mais aussi savoir si le contact avec ce tissu convient ou non. Par exemple, même si les draps sont de bonne qualité objective, ils peuvent procurer une sensation d’inconfort à l’utilisateur, ce qui est un échec en matière de qualité subjective (sensation désagréable de glissement, démangeaisons en cas d’intolérance aux matériaux, etc.).
La qualité n’est donc pas contenue dans une seule étiquette. Elle doit répondre aux besoins de chacun et inclure les critères tels que la contexture du tissu et la matière.
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